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LES COMPAGNONS DU CHAMpEAUµ Choeur royal de Namur
Agenda et projets Le Messie - G. F. Haendel Lundi 1er avril 2024 à 17h30 Chœur royal de Namur Les Compagnons du Champeau Le Concert bourgeois, ensemble instrumental baroque Mathilde SEVRIN, soprano Logan LOPEZ, contre-ténor Nicolas BAUCHAU, ténor Benoît GIAUX, basse Direction : Bernard COULON Namur Concert Hall - Grand Manège rue Rogier 82 à Namur Infos et réservations ICI www.champeau.be info@champeau.be L’oeuvre Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio pour chœur, solistes vocaux et orchestre, composé en 1741 par Georg Friedrich Haendel. C’est une de ses œuvres les plus populaires. Son exécution dure environ 2h30. Le texte se réfère principalement à la résurrection du Christ (Messie) et à la rédemption qu’elle opère : l’œuvre est écrite pour le temps de Pâques et chantée pour la première fois lors de cette fête. Cependant, depuis la mort du compositeur, la tradition veut qu’elle soit donnée pendant les semaines qui précèdent la fête de Noël. Tous les textes sont tirés de la Bible, Ancien comme Nouveau Testament. L’oratorio est écrit en 1741 à Londres, sur un livret en anglais de Charles Jennens. La musique est achevée en 24 jours de composition rapide. Ayant reçu le texte de Jennens quelque temps après le 10 juillet 1741, Haendel commence à travailler le 22 août. Ses notes indiquent qu’il a terminé la première partie aux alentours du 28 août, la deuxième partie le 6 septembre et la troisième, le 1er septembre. Après deux jours de correction, le travail est achevé le 14 septembre. L’original de la partition de 259 pages montre des signes de précipitation, tels des taches, des griffures et autres erreurs non corrigées, mais le nombre d’erreurs est remarquablement faible dans un document de cette longueur. L’oratorio n’est cependant créé que le 13 avril 1742 lors d’un gala de charité au Temple Bar de Dublin. Haendel met à la disposition de la prédication le ressort dramatique et musical de l’opéra. Bien que considéré comme un « oratorio sacré », le Messie est résolument sorti de l’église, davantage que bien des œuvres créées dans ce genre ; donné sur scène, il épouse toutes les ressources dramatiques et musicales de la scène, à l’exception du jeu des acteurs et des machineries. En mars 1743, lors de la création britannique du Messie, une cabale de dévots rejette l’œuvre en s’appuyant sur l’idée que la fresque semble grandiloquente à certains, et trop éloignée du recueillement ou du demi-silence qu’exigerait la vraie prière. La guerre des libelles va durer plusieurs mois, portant un tort considérable au succès de l’oratorio. En 1743, Haendel doit limiter à deux représentations les auditions du Messie et n’en donner aucune en 1744. Certes, on sait que le roi lui-même s’est levé lors de la première en entendant l’explosion de joie de l’Alléluia, dans la partition duquel on peut compter que le mot « alléluia » est répété 70 fois. Ce geste donne ainsi naissance à la tradition qui veut que la salle se lève à ce moment lors de chaque exécution en concert. Mais cet enthousiasme instinctif n’a pas suffi à assurer le succès. Pour les Anglais de l’époque, il y a quelque chose de déroutant dans l’œuvre de Haendel : une relative abondance de chœurs (20 pour 52 numéros au total) qui convainc les Irlandais, mais laisse les Britanniques pantois. À Londres, le succès de l’œuvre n’est effectif qu’après 1750. À son tour, Mozart qui l’entend à Mannheim en 1777 réorchestre la partition (ajoutant hautbois, flûtes, cors et trombones, pour remplacer l’orgue) pour la mettre au goût de son époque. Après l’avoir composée, Haendel est toujours resté attentif à cette œuvre, qu’il dirige de nombreuses fois. En effet, entre 1742 et 1754 le compositeur remanie quasiment toujours ce qu’il a créé, soit pour améliorer la qualité, soit pour adapter la partition aux musiciens disponibles : chaque fois qu’un nouveau concert est organisé, le compositeur révise la partition, adaptant souvent l’œuvre aux circonstances, si bien qu’aucune version ne peut être considérée comme étant plus authentique que les autres. En conséquence, le Messie compte au moins onze versions différentes. L’œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec quatre solistes (soprano, contralto, ténor et basse). Elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs. Samedi 1 er juin 2024 - Namur, La Bourse, place d’Armes : 13h30 : Forum de la bourse 14h30 : Auditorium de la bourse Répertoire : Haendel, Bruckner, Fauré, … Au clavier : P.F. Detongre Vendredi 14 septembre 2024 à 20h15 - Eglise Saints Pierre-et-Paul, place de l’Hôtel de Ville à 6200 Châtelet Concert dans le cadre du 40ème anniversaire du festival d’orgue de Châtelet Œuvres pour chœur a capella et avec orgue. Organiste : Guy van Waas